faire croire, qu'on est heureux et que tout va bien faire semblant, continuer a se mentir faire mal, a soi même parce qu'on est formaté faire foutre, des mots sans jamais d'action faire aller, puisque on sait pas comment s'en sortir faire une belle jambe, car avec deux on pourrait avancer faire le mur, et pourtant rien construire faire le poireau, car jamais une décision n'a été prise faire le le pantin, ça reste du coté de la marionnette faire choux blanc, le résultat de ta vie fer a cheval, dans le loto tes espérances,
En tout cas y a pas d'expression avec le mot vérité, cassoulet, faite pas chier, wok'n woll, liberté, plus jamais, tagueulle sale punk....alors y a plus qu'a mettre du concret sur la suite.
Et que sonnent les cornemuses, de groland jusqu'a pessac les bains.
Oui Monsieur, bien Monsieur....non Monsieur, au revoir Monsieur, parfois faut savoir partir, les moutons sont bouffés par les loups, je t'ai jamais entendu dire "bèhhhèhèhèhèhè" alors j'veux t'entendre crier "whouuuuaaaouuuu" ... la vie appartient a ceux qui décident, well done.
On se recroise pour la signature des status de notre boite.
Euhhh, Dimanche 15h, levé avec les yeux collés, dentifrice séchée au bord des lèvres, trace de biere sur le tee-shirt, odeur de tabac dans l'appart dégueux, cadavre de Jack qui traine, mal de tete, pas d'aspirine, jamais d'aspirine, faim, frigo vide, magasin fermé, caca de la veille qui décante encore dans le reste de blanc immaculé qu'était les chiottes le jour ou j'ai loué l'appart, corde de mi aigu pétée, multi effet encore branché, voiture garée a 3 mètres du Krottoir (elle a du rentrer toute seule), coup d'oeil sur le tel : pas de message (personne ne m'aime), allumage d'ordi, coup d'oeil aux infos : pathétique, MSN : euhhhh, mode furtif, pas envie de tapper sur le clavier, les mails : viagra for 1$, arg, c'est Pinder ou quoi ? j'ai la gaulle sans la pilule bleue alors j'suis content comme ça...toujours 1$ de plus pour aller picoler...picoler, y a pas 5 minutes j'me suis encore promis d'arreter, euuuhhh, toute façon j'ai rien signé et personne m'a entendu alors ça va....allumage de Winamp, envoyage d'un gros son de Wok'n Woll, allumage de clope, buvage d'un fond de coca : la journée peut commencer, j'vais pouvoir rien foutre pénard, jusqu'a l'heure de la sieste, puis celle de l'apéro....la boucle se boucle, attachez vos ceintures, direction la spirale vers le bas...demain c'est lundi, le jours de la prostitution collective, gagnez de quoi payer ses impots, perdre sa vie a la gagner...
C'était Clodo boy a Zavata land, et que vive le cirque
Puisque je vois souvent des citations en guise de message MSN et puisque nous paraissons incapable de nous citer nous même, je vais tenter de corriger le tire par la concrétisation de mes pensées (Question) en citation (Pratique) :
".................................. "
voila qui est fait, chacun y trouvera la liberté de se souvenir de ce dont nous nous sommes entretenus.
Wok n Woll (c'est fini ce cirque oui, suis plus un punk qu'un intélo, euhhhh, non, si, non, si...j'sais plus trop...puis on s'en tappe non, allez on pousse les décibels pour faire chier les voisins, vive la campagne...les vaches elles adorent les wok n woll.....Libertad !)
Grande_crohade, route du pied, Io's tavern, Fab's pub, soirée philosophico_alcoliko, 1er de l'an, noel, anniversaire, Andernos's gin pub, Monteton's takin, l'orgiaque Mans, Cassis' huitre raclette, Oléron's beach, rue du loup' glandouille, Barbey, storm, St St, le 432, BBQ, pinasse'café, nos opérations voiture' cammouflage (glol), la mayonnaise sur les parebrises, les merdes de chiens sur la banquette arriere, les steack hachés dans les trousses, la brosse a chiotte sous l'oireillet, le parphum sur la brosse a dent, les dérèglage de reveils, les baldiniessss, "il est ou mon tabac", monsieur camion (gros con), la moto dans le salon avec les pots qui pétttttsss, le marshall qui explose, les gerbis, les 100 %, les beufs, les soirées 1 litre heure, les dixis, les DVD's concert's party, le 274 km/h sur la rocade (vive le R1), .... c'est passez ou tout ça...y a pas ça ici !
Euhhh, pourquoi y a des papas noel en plastique made in china sur les balcons alors qu'il fait 32° ? C'est zarby, tout le monde parle de cadeaux et de sapin en plastique alors qu'ils ont le cul dans la piscine, sans après ski et que les cheminées n'existent quasiment pas dans ce coin du monde...comment expliquer a un gamin que noel c'est en hiver et qu'on est en été et que c'est pourtant noel ? Euhhh, c'est peut etre un raté dans l'impression du calendrier des ébouheurs (comment ça s'ecrit ça ????) Enfin bon parait que c'est normal, c'est moi qui doit etre déphasé, tain de décalage, c'est plus horaire là, c'est saisonnier, arf.
N'empeche qu'on va encore s'en mettre plein la tronche, trop manger, trop picoler mais alors beaucoup trop picoler histoire de rendre a mere nature ce qu'elle nous a offert, tout en grumeaux avec un peu de mousse sur le dessus. Dolicrane oblige le lendemain. Au fait voila ma liste de kdal :
une moto qui va tres vite, trop vite livrée avec détecteur de flicaillon
les doigts de Io
un kit de survie comprenant bassine, sopalin, rince bouche
un decapsuleur universel
un visa pour le paradis
un compresseur pour ma poupée gonflable
mon poid en biere, euhhh, non pas mon poid c'est pas assez, un pack de 36 (la valise)
un autographe d'un téleteubise
Allez c'est tout, ça fatigue d'écrire.....
Keep on rockin
Sans être exhaustif voila qq spécificités propres à la Calédonie :
Les gens ne savent pas conduire, tous les klaxons hurlent pour feter le WE les dredis aprèm, les bestiolles sont énormes, le soleil tappe fort, y a jamais personne sur les plages, tout le monde a une grosse bagnole, les fonctionnaires sont toujours en grève (bon ça c'est pas spécifiques mais bon c'est aussi très d'ici), fait chaud, l'alcool coule a flot, les yaourths sont méga cheros, la number one (bière locale) est pas cradok, les filles s'habillent très court, les noix de coco sont partout, y a pas de chauffage dans les baraques, l'eau tourne a l'envers dans le siphon, même celui des chiottes, ça change, c'est drôle, maintenant je peux dire si ça flotte ou si ça coule...quelle découverte, faut pas appeler un cocotier un palmier, les gens font la sieste a moitié a poil dans les parcs publiques, les machines a laver ont un temps d'essorage plus long qu'a l'ordinaire, y fait nuit tot, le soleil se leve a 4h30, tu peux camper ou tu veux quand tu veux sans te faire agacer par les cognes...et puis c'est dur de tapper sur un clavier de portable; BORDEL
Ce qui change pas : je fais toujours caca assis, mon appart est pas rangé, y a des bulles dans la bière, le rock s'écoute fort, très fort, suis toujours nul a la gratte, j'emmerde mon patron, j'ai pas fais ma carte grise, Georges Bush est un gros con, je mets trop de basse sur l'equalo de winamp, vivre libre ou mourir, vivre jeune mourir vite....
Comment dire, même en
business class ça reste putament long. Bordeaux Paris un grand classique mais
là déjà coucou la douane et la sécurité en tout genre. Tu passes par un
contrôle, puis un autre et ça continue comme ça un certain nombre de fois. Tain
quand t’es chargé au taquet et qu’il faut tout ouvrir à chaque fois
imagine…enfin bon. Paris Osaka, champagne foie gras à volonté, carte des vins,
des desserts…plutôt sympa l’accueil. Tu survoles la Hollande, la Finlande,
le Danemark, la Sibérie (et oui pour aller dans le sud tu passes par le nord,
paraît que c’est normal, enfin bon j’sais pas si le pilote avait accès au
champagne, peut être… puis la très longue Russie à n’en jamais finir…hop
direction le sud, le pilote à du décuver…direction la Chine que tu survoles en
sirotant un bourbon 12 ans d’âge et là tu regardes ta montre, il est minuit et
devine quoi, le soleil se lève, arf, prend ça dans ta tronche. Tu commences à
perdre la notion du temps et t’enclenches le système de massage intégré au
fauteuil, pas si top mais je ne l’ai coupé que pour bouffer.Arrivé au Japon, tu glandes, tu tournes en
rond avec des yeux de zombie, il est 8h du mat là bas, tu piges rien à leur
anglais trop japonisant. 3 h à squouater l’aéroport, 3éme avion
direction Nouméa, c’est reparti pour une bonne dizaine d’heure, là t’en a
plein le cul…tu remanges, tu rebois, tu cogites, du rock à burne dans le
lecteur mp3…aéroport de Nouméa, une seule piste, il fait chaud, il est 22h30,
déclaration en douanes, au contrôle sanitaire, je me fais piquer mes fois gras,
je mets 10 plombes à trouver mes factures de guitares et tout et tout…mais
enfin dehors, taxi, hôtel, petit mot d’accueil que je lis à 1h30 du mat
« on passe vous prendre à 9h pour aller au bureau », pfffff, les
cons ! La piaule est sympa, vu sur mer, c’est beau, ça brille…j’me dis,
tain s’ils font ça c’est qu’ils attendent beaucoup de moi…c’est confirmé le
lendemain. J’enchaine les journées à trimer, normal au début, maintenant je gère
mieux, je m’invente des RDV pour aller trainer en ville ou sur la plage,
omniprésente en Calédonie. Les équipes sont sympas, assez jeunes dans l’ensemble.Un peu entassé dans les bureaux quand même,
mais sachant que pour finir l’usine on est plus de 5000 personnes, 27
nationalités, ça bosse 24 sur 24 en se relayant, ça montre l’ampleur du
chantier…perso suis dans les bureaux sur Nouméa, vue sur l’eau azure du lagon,
y a pire. Je dois aller à l’usine 1 ou 2 fois par semaine. T’as le choix entre
1h30 de 4*4 ou la même chose en bateau. Les 2 me font tripper, ça change de la
R 25…les routes ici sont péraves, hyper dangereuses, y a des morts tous les WE,
sans déconner. Juste ce WE y en a eu 4. Perso j’ai failli shooter 2 gars qui se baladaient tout bourré
sur la voie express, ils titubaient sur la bande d’arrêt d’urgence. Font que
picoler dans ce pays, sont pires que moi….c'est la course à celui qui aura la plus grosse Kéaisssse, qui fait le plus de bruit avec les plus gros pneus...et ces nazes ne savent pas conduire, z'ont pour la plupart même pas le permis, vive la jungle urbaine. Enfin voila qq news pratiques. Maintenant MSN est branché donc je donnerai des news en live à ceux qui sont pas couchés quand suis encore debout...puis j'mettrai des photals ici, y a des choses qui valent le coup d'oeil dans le coin.